Du point de vue du candidat adoptant
Age
Le candidat adoptant doit être âgé d'au moins 25 ans et avoir plus de 15 ans de différence d'âge avec l'enfant adopté.
Statut familial
Le(s) candidat(s) adoptant(s) peu(ven)t être une personne seule, des époux ou des cohabitants, qu'ils soient de même sexe ou non.
Par cohabitant, dans le cadre d'un procédure d'adoption, il y a lieu d'entendre aussi bien les personnes qui ont fait une déclaration de cohabitation légale que les personnes qui cohabitent de fait.
Pour cette dernière catégorie, la cohabitation doit exister de façon permanente depuis au moins trois ans au moment de l'introduction de la demande en adoption et le lien unissant les intéressés doit être de nature affective.
Aptitude
Le candidat adoptant doit être qualifié et apte à adopter.
Est apte à adopter la personne qui possède les qualités socio-psychologiques nécessaires pour ce faire.
Cette aptitude est appréciée par le Tribunal de la Famille sur base d'une enquête sociale qu'il ordonne.
Consentements
Lorsque l'adoptant, l'un des adoptants ou l'adopté est marié et non séparé de corps ou cohabitant lors de la comparution devant le tribunal appelé à statuer sur la requête en adoption, son conjoint ou cohabitant doit consentir à l'adoption, sauf s'il est dans l'impossibilité de manifester sa volonté, sans aucune demeure connue ou déclaré absent.
Formation
Le candidat adoptant doit suivre un cycle de préparation organisé par les Communautés compétentes.
Du point de vue du candidat adopté
Age
Si l'adopté a plus de 18 ans, seule l'adoption simple est permise.
S'il a moins de 18 ans, l'adoption simple ou plénière est possible.
Consentements
Toute personne âgée de 12 ans au moins à la date du prononcé du jugement d'adoption doit consentir à son adoption.
Intérêt supérieur de l'enfant
Toute adoption doit se fonder sur de justes motifs et, si elle porte sur un enfant, elle ne peut avoir lieu que dans son intérêt supérieur et dans le respect des droits fondamentaux qui lui sont reconnus en droit international.
Remarque
Une personne dont la filiation maternelle ou paternelle est établie ne peut être adoptée, respectivement, par sa mère ou par son père.